MONET Claude (Paris, 1840 ; Giverny, 1926)
Glycines
1919 entre ; 1920 et
toile (peinture à l’huile) H. 100 cm ; l. 300 cm (sans cadre) ; H. 121.4 cm ; l. 322.4 cm (avec cadre)
Non signé.
inv. 5124
legs Monet Michel (testateur) (1966 acquis)
À Giverny, le choix des plantes qui ornent son jardin appartient à Monet et révèle sa vision personnelle du jardin idéal. Sur le pont japonais qui traverse le bassin aux nymphéas, Monet fait ériger en 1905 un arceau sur lequel grimpent des glycines, importées de Chine et du Japon, qui retombent en « grappes blanches et mauves, d’un mauve léger qu’on dirait peint à l’aquarelle » (Elder, 2010). Durant les années 1919-1920, Monet consacre à ce motif plusieurs toiles dont certaines sont sans doute destinées à décorer un pavillon situé dans le jardin de l’hôtel Biron à Paris (actuel musée Rodin ; voir p. 198-199). Le projet a finalement été abandonné en 1921, au profit de l’aménagement de l’Orangerie des Tuileries. Le musée Marmottan Monet conserve deux toiles de même format consacrées au motif des glycines. Elles donnent à voir des guirlandes de fleurs suspendues d’un bord supérieur à l’autre de la toile, qui retombent et flottent dans une atmosphère délicate de tons lilas.